11 mai 2009

LA COMPLAINTE DU PINGOUIN AU BURKINA (duodecies)

Je n'en peux plus.

J'était tranquille, j'étais peinard, j'étais accoudé au comptoir, un type est entré dans mon bar... (merci, Renaud pour les paroles de "Laisse béton").

Bref, j'étais assis au maquis avec Francis.

Je sirotais un apéro bien mérité après une rude matinée de travail commencée aux aurores.

Un petit vendeur ambulant comme il en passe des dizaines par jour dans un maquis et s'est dirigé droit vers nous.

Celui-là vendait des T-shirts.

Sur le premier de la pile qu'il a essayé de me fourger était joliment sérigraphié en couleur un iceberg.

Un iceberg au sommet duquel batifolait toute une famile de...

Vous m'avez compris.

Je n'invente rien.

J'ai plein de témoins.

Demandez à Francis.

J'ai comme dans l'idée que ce vendeur là ne va pas repasser de sitôt dans ce maquis.

Et qu'il doit colporter dans tout Ouagadougou que les blancs sont des gens grossiers et superstitieux qui ont peur des pingouins, les imbéciles.

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