29 mars 2006

DOMINIQUE SE MARRE

(Blague idiote mais d'une grande fraîcheur) Aujourd'hui c'est au tour de Dominique de se gondoler tout seul à la lecture d'une blague idiote, lue dans "Bendré", hebdo d'opinion, par ailleurs sérieux. La voici. Un vieux monsieur, voûté par le poids des ans, s'appuie sur l'épaule de sa petite-fille pour sa promenade vespérale. Au coin d'une rue deux chiens forniquent avec ardeur. Le grand-père, horrifié qu'un tel spectacle soit exposé au yeux innocents de sa petite fille, se dépêche d'inventer une explication ingénieuse propre à préserver l'innocence de l'enfant. "Tu vois", dit-il à la petite fille, "c'est un vieux chien qui à du mal à marcher, alors il s'appuie sur les épaule d'un plus jeune chien, comme moi qui m'appuie sur ton épaule". La petite fille lui répond alors avec une délicatesse toute virginale :"Ok papy, mais toi, pas question que tu m'encules".

ECLIPSE DE SOLEIL

(Enfin un peu de fraîcheur) Ce matin, à 9h21' (en temps universel, qui est également l'heure légale de Ouaga), 11h21' heure de Bruxelles et Paris, la quatrième éclipse totale de soleil du XXe siècle touche Ouagadougou. Bon le Burkina n'est pas sur la bande de centralité, mais pas trop loin, non plus. C'est la seule manière de rafraîchir un peu l'atmosphère : ça fait maintenant deux semaines que Ouaga est la ville la plus chaude d'Afrique un jour sur deux. Et les jours ou elle ne l'est pas, c'est pas parce qu'il fait plus frais à Ouaga, c'est parce N'Djamena est encore un poil plus chaude. Pour les passionnés d'astronomie, voir ICI.

16 mars 2006

METEO (2)

(Petit gag avec la môman de Dominique) Il y a quelques jours, la mère de Dominique téléphone pour prendre des nouvelles de son fils chéri. Au cours de la conservation elle s'enquiert du container et apprend que le matériel est enfin arrivé à la villa. Inquiète elle demande à son fiston si Francis et lui ne craignent pas les vols. Domi la rassure en lui disant que son associé et lui-même dorment dehors, littéralement "sur" le matériel. Exclamation horrifiée de madame Trembloy : "Dehors? Par ce temps! Vous êtes fous!". Petit silence. Son fils lui explique alors doucement que, bon d'accord, il sait, à Bruxelles il neige et fait moins dix la nuit, mais qu'à Ouaga, merci, ça va, il fait quarante la journée et trente la nuit et que, non, ça va aller, il ne risque pas la pneumonie.

15 mars 2006

METEO

(Fait chaud!) La météo sur TV5 annonçait hier une température de 40° à Ouaga, ville la plus chaude de toute l'Afrique. Il ne se sont qu'à moitié plantés : Ouaga a bien été aujourd'hui la capitale la plus chaude du continent, mais il n'a pas fait 40° mais 42°...

08 mars 2006

JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME

(Paradoxe) Aujourd'hui journée Internationale de la femme au Burkina Faso. Ca fait une semaine qu'on entend parler que de cela : TV, radios, journaux, même des pagnes et des T-shirts. Bref la femme est à l'honneur avec pompes et flon-flon. Tout ça est bien sympa, mais selon le rapport du Mouvement Burkinabé des Droits de l'Homme et de la Personne au Comité sur l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes lors de sa 33e session tenue du 5 au 22 juillet 2005 à New-York : "Les femmes demeurent toujours, avec les enfants, les groupes les plus exposés à la pauvreté, aux violences de toutes sortes, à la discrimination et à l'exclusion sociale. [...][Elle] sont toujours victimes de violations de leur droits aussi bien au sein de la famille qu'au niveau de la socuiété. Le mariage précoce et forcé de la fille, le lévirat, la tutelle la succession [...] sont autant de séquelles de ces violences et de cette discrimination". Et on ne parle pas des mutilations génitales qui subsistent encore dans certaines provinces quoique le taux en ait très spectaculairement baissé depuis le lancement en 1992 d'une vigoureuse campagne contre l'excision et sa criminalisation en 1996 (de six mois à trois ans d'emprisonnement et des amendes de 150000 à 900000 CFA -c'est très élevé lorque l'on sait que le smic burkinabè est de 28000 CFA et qu'une immense partie de la population ne gagne même pas ce montant-). Bref, il y a encore un océan entre les célébrations officielles pleines d'emphase et d'autosatisfaction et la condition féminine au Burkina, même s'il faut reconnaître que c'est plus un problème culturel de résistance au changement que de législation ou de volonté politique. Celle-ci existe et il faut reconnaître des avancées importantes et parfois même spectaculaires, comme dans la lutte contre l'excision. Bref il y a encore du pain sur la planche.