18 février 2006

SAINT VALENTIN

Le soir du 14 février, jour de la Saint Valentin, Francis invite sa fiancée à partager notre (modeste) repas du soir : poêlée de pommes de terres et légumes sautés aux piments. Partage fraternel des tâches : Cissou coupe les patates et prépare la braise de notre petit réchaud à charbon de bois, Dominique détaille les légumes, prépare la salade et pile le piment. Après allumage laborieux du feu, le charbon de bois étant humide, on pose la poêle de patates et les légumes sur le brasero et Cissou déclare, au vu du fort faiblard rougeoiement du feu, qu' "on en a pour un moment" et que, "tiens, on a même le temps d'aller boire un verre". Proposition adoptée à l'unanimité, d'autant qu'on a rien bu de la journée, à part des sachets d'eau tiédasse, qu'on a abattu une appréciable quantité de boulot et parcouru un nombre respectable de kilomètres sous le cagnard. Laissant la poêle mijoter (enfin, posée sur le brasero, en espérant qu'elle se mette à mijoter), on se dirige vers "La petite France", un maquis sis dans les environs et tenu, comme son nom l'indique, par un compatriote de Francis. Incartade à notre régime sobre à l'initiative de Francis :"Et nom de Dieu, ce coup-ci on a bien mérité une Flag!". Nous nous partageons donc une Flag bien fraîche. Comme on a encore un peu soif, une deuxième suit pendant que nous devisons gentiment avec Patrick, le compatriote de Francis. Au moment de payer l'addition et de revenir à notre tambouille, le patron insiste pour nous offrir le coup de l'étrier, après hésitation, on se fait une douce violence et on cède à son insistance. Le portable sonne : c'est Sana, la fiancée de Francis qui nous avertit qu'elle est à la villa, devant une porte close. On rentre au pas de gymnastique, on ouvre la porte, Sana éclate de rire et Francis et Dominique rient jaune : la braise est magnifique, mais ce qui fait penser à du charbon de bois, maintenant, c'est le contenu de la poêle. Nettoyage express de la gamelle et repas alternatif improvisé en quatrième vitesse : omelette avec ce qui reste de légumes et de piments. Bref : Sana doit vraiment être amoureuse, parce ce genre de repas de Saint Valentin (joint à l'absence de tout cadeau, pour cause de dèche), ça en pousserait plus d'une à rompre sur le champ!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et Sana, elle est fille unique ou bien elle a des soeurs ? ... ou des copines, ca fera aussi l'affaire !