18 février 2006

FRANCIS SE MARRE

L'autre jour, pendant que Dominique était occupé à relever le courrier et mettre à jour le blog, Francis, resté dehors pour cause de chaleur insupportable dans le cyber café, se plonge dans la lecture d'un journal local de petites annonces, genre Vlan, et se met tout d'un coup à se gondoler tout seul assis sur son banc, suscitant moult regards interrogatifs des passants. Ses cyber pensums terminés, Dominique m'enquiert de la cause de son hilarité. Francis lui explique qu'elle a été suscitée par la lecture d'une blague lue dans le journal, bien qu'elle n'ait rien de spécifiquement burkinabè et strictement aucun rapport avec nos aventures, on ne résiste pas au plaisir de vous la livrer, comme ça au moins vous saurez ce qui nous fait rire (et juger, par là même, de notre état de fatigue mentale). Voici l’histoire. Un homme égaré dans la forêt à la nuit tombante arrive à une petite maison dans une clairière. Il frappe à la porte afin d’y demander l’hospitalité pour la nuit. Un très vieux et très laid chinois lui ouvre et accepte de le nourrir et de le loger à la condition qu’il respecte sa fille unique, sous peine de subir les trois pire supplices chinois. Notre homme accepte d’autant plus volontiers que l’âge et le physique du vieux laissent présager en guise de fille d’un laideron d’un âge la rendant de toute façon impropre à la consommation. Lors du (délicieux) souper, surprise : la fille a à peine vingt ans, elle radieusement belle et de plus lui fait de l’œil et du pied. Tant bien que mal, le visiteur se contient, pensant aux terribles supplices chinois. Dans la nuit, cependant, il n’y tient plus, va rejoindre la fille dans sa chambre et y passe une nuit de folles galipettes avant de rejoindre sa propre chambre, au premier étage de la maison, à la fine pointe de l’aube. Au réveil, se sentant légèrement oppressé, il ouvre un œil et aperçoit une très grosse pierre posée sur sa poitrine. Sur la pierre un petit mot : « Premier supplice chinois : énorme pierre posée sur poitrine ». Il rigole doucement, se disant que les supplices chinois ont décidément une réputation surfaite. Il prend la lourde pierre à deux mains, se lève et va la jeter par la fenêtre de sa chambre. Au moments précis où il la fait basculer dans le vide, il aperçoit un autre petit mot collé sur le rebord de l’appui de fenêtre disant : « Deuxième supplice chinois : énorme pierre attachée par corde à piano à testicule gauche hôte indélicat ». En une fraction de seconde, sentant déjà la corde se tendre, il se décide à sauter derrière la pierre, préférant la probabilité d’une fracture à la certitude de l’émasculation. Pendant sa chute, il a le temps de lire un dernier petit mot, scotché sur la façade et libellé ainsi : « Troisième supplice chinois : testicule droit de l’hôte indélicat attaché par corde à piano à pied du lit ».

1 commentaire:

Anonyme a dit…

mort de rire !

Où c'est qu'on peux s'abonner à Vlan en Europe ?